Synchro Canada aux essais olympiques de nage synchronisée à Rio de Janeiro – deuxième partie
Jacqueline Simoneau, connue pour sa médaille d’argent en solo aux Championnats mondiaux juniors de 2014 et sa qualification en duo avec Karine Thomas pour les Jeux olympiques de 2016, est aussi la voltigeuse de l’équipe canadienne. Elle participera à l’épreuve de qualification olympique par équipe qui se tiendra ce weekend à Rio, au Brésil.
En vue de cet événement, nous lui avons posé quelques questions afin de mieux saisir ce que ce rôle important au sein de l’équipe signifie pour elle.
Q : Comment êtes-vous devenue la voltigeuse de l’équipe canadienne?
Jacqueline : Je me suis entraînée pendant plusieurs années en trampoline, en gymnastique et en plongeon avec Luc Q Stéphanie Durocher, Lisa Sanders et Lisa Mikelberg, anciennes voltigeuses de l’équipe canadienne, ont forgé la renommée du pays pour sa créativité en matière de poussées acrobatiques. Quelles nouveautés apporterez-vous dans les routines? Jacqueline : J’exécute une figure que le Canada a créée l’an dernier. Il s’agit d’un salto avant d’une rotation et demie suivi d’un plongeon sans éclaboussures. Cette figure illustre notre maîtrise et notre précision. C’est une sensation intense, car mes coéquipières me lancent haut dans les airs. Je suis vraiment emballée, parce que nous repoussons nos limites dans cette routine technique, avec le premier double saut périlleux avant jamais exécuté en nage synchronisée. Q : Le Canada et l’Ukraine font des doubles saltos depuis le dernier cycle olympique. Pouvez-vous nous expliquer ce qu’il y a de nouveau cette fois-ci? Jacqueline : De plus en plus de pays ajoutent un double saut périlleux arrière dans leur routine, mais moi, j’exécute un double saut périlleux avant. C’est bien plus difficile, car au moment de la poussée, je dois faire une vrille et une culbute en même temps! Luc m’a beaucoup aidée à relever ce défi. L’entrée à l’eau est particulièrement corsée, car contrairement au double saut périlleux arrière, je ne peux pas voir la surface. Puis, en une fraction de seconde, je dois rejoindre la formation. J’ai travaillé très fort avec Meng [Chen] pour augmenter la vitesse de la préparation et de la transition. Q : Quelle est votre poussée acrobatique préférée? Jacqueline : Je ne sais pas… La plateforme de notre routine libre est tellement artistique et originale. On dirait que tout est instable, alors qu’en réalité, c’est très solide. Je me penche beaucoup à gauche, puis reviens au centre. J’ai besoin d’un bon équilibre, mais je sais que mes coéquipières font tout pour m’assurer un soutien stable. Q : Présenterez-vous d’autres créations canadiennes à Rio? Jacqueline : Il y a aussi la dernière poussée acrobatique avec Marie-Lou. On y voit la force des nageuses canadiennes dans toute sa splendeur! Je ne vous en dis pas plus, vous devez visionner nos routines sur YouTube et nous encourager.